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Jusqu'ici

by Sylvie Paquette

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1.
En panne d’amour / Le temps se fait lourd / Quand tu n’es pas là, pas là J’ai des bleus au cœur / Le jour me fait peur / Quand tu n’es pas là, pas là Seule sans toi, seule / Tout est noir / Pas d’espoir tout est dérisoire Vis des hauts, vis des bas / J’me perds dans tout ça / Mon amour n’est pas là Ce grand vide en moi / Cette peine en moi / Quand tu n’es pas là, C’est la nuit qui me suit / Elle veut me prendre ma vie / Quand tu n’es pas là, pas là Seule sans toi, seule / Tout est noir / Pas d’espoir tout est dérisoire Vis des hauts, vis des bas / J’me perds dans tout ça Mon amour n’est pas là / Mon amour n’est pas là / Mon amour Fascinant, Charnel / Fascinant, Spirituel / C’est très troublant / Ce grand trou noir Au fond de l’être, qui est le maître / La nuit, le jour / La peur ou l’amour Seule sans toi, seule / Tout est noir / Pas d’espoir tout est dérisoire Vis des hauts, vis des bas / J’me perds dans tout ça Mon amour n’est pas là / Mon amour n’est pas là / Mon amour / pas d’amour
2.
Il y a beaucoup de nœuds Dans l’histoire Beaucoup de lieux Dans les mémoires Il y a beaucoup d’adieux Dans les « au revoir » Et beaucoup d’odieux À ne pas vouloir Éteindre les feux Et tant le pouvoir Il y a beaucoup de sang Sous la lumière Beaucoup de serments Voilés de mystère Il y a beaucoup de temps Chargé de colère Beaucoup de tourments Au fond de l’air Et de grands coups de vent Pour souffler la poussière Et de grands coups de vent Pour souffler la poussière Beaucoup d’amour D’amour qui se perd Beaucoup d’amour Il y a beaucoup de riens Qui pèsent lourd Beaucoup de chemins Qui sont des détours Il y a beaucoup de mains Pour cueillir le jour Beaucoup de matins Où l’on vit à rebours Beaucoup d’appels au loin On appelle au secours Beaucoup d’appels autour On appelle au secours Beaucoup d’amour D’amour qui se perd Beaucoup d’amour Il y a beaucoup de souhaits C’est insensé Mais y a jamais assez Jamais assez De paix pour me lasser Me lasser d’y penser Tous ces regrets C’est insensé Mais y a jamais assez Jamais assez De paix pour me lasser Me lasser d’espérer Beaucoup d’amour D’amour qui se perd Beaucoup d’amour Beaucoup d’amour D’amour qui se perd
3.
Puisque l’été a pris Nos adresses Pour tisser un tapis De tendresse Et qu’octobre rougit De nos gestes Je vais partir Puisque nos cœurs ont mis Une veste Pour se couvrir des pluies De promesses Et que tout est menti Si je reste Je vais partir Et la vie Plus forte que la tristesse Sera ravie D’affronter nos averses D’envahir l’ennui, les désirs D’éblouir les jours à venir D’envahir l’ennui, les désirs Désirs, désirs, jours à venir Tu sais bien, je dois partir Puisque le soir se plie À l’ivresse Pour vivre ses oublis Sa détresse Et que l’amour nous dit Qu’on le blesse Je vais partir Et la vie Plus forte que la tristesse Sera ravie D’affronter nos averses D’envahir l’ennui, les désirs D’éblouir les jours à venir D’envahir l’ennui, les désirs Désirs, désirs, jours à venir Tu sais bien, je dois partir Et la vie Plus forte que la tristesse
4.
Tout, tout m’indiffère Rien me préfère Plus d’odeur, plus de parfum Je laisse faire Plus rien ne m’est drôle Je hausse les épaules Parfois j’ai peur De ne pas vraiment guérir Du malaise que ça pose Comme : pourquoi je vivrai? Pourquoi continuer de faire semblant En attendant, en t’attendant Regarde-moi Garde-moi avec toi Tu feras tout ce que tu veux Mais garde-moi dans tes yeux T’en aimeras même une autre Et quand vous serez côte à côte Je ne dirai rien ni pas Mais garde-moi avec toi Le temps ne sonne plus Il n’est plus jamais l’heure D’entreprendre quoi que ce soit J’ai plus envie de rien Tout m’est sans dessein J’suis plus qu’un vieux projet Voir sans regarder Sourire sans communiquer La moindre chaleur Prendre sans jamais entendre Parler sans mot dire Voilà à quoi, voilà à quoi je ressemble À quoi je ressemble Regarde-moi Garde-moi avec toi Tu feras tout ce que tu veux Mais garde-moi dans tes yeux T’en aimeras même une autre Et quand vous serez côte à côte Je ne dirai rien ni pas Mais garde-moi avec toi Garde-moi
5.
Si tout est si peu de chose Les jours qui fanent la rose Si tout est si peu de chose Dis-moi ce que tu proposes Si tout est si peu de chose Les premiers mots que tu oses Si tout est si peu de chose La poussière qui se dépose Si tout est si peu de chose Que plus rien ne nous oppose Si tout est si peu de chose Lie ton désir à ma cause Si tout est si peu de chose Il faut s’aimer, je suppose Aime-moi Si tout est si peu de chose Je crois que l’amour s’impose Aime-moi Si tout est si peu de chose Je crois que l’amour suffira Si tout est si peu de chose Si tout fait des ecchymoses Pour que le cœur se repose Il faut s’aimer, je suppose Si tout est si peu de chose Le jardin que tu arroses Si tout est si peu de chose Il faut s’aimer, je suppose
6.
Ça fait des heures / Qu’on est ici / On parle de tout, de rien Ça fait des heures / Qu’en fait, je n’ai rien dit Et tu regardes les gens passer / Et je regarde aussi Tu me souris quand je passe la sortie J’aurais dû oser / jamais su oser J’aurais dû oser / jamais su oser Ça fait des jours / Et des années / Que je passe par ici Ça fait des jours / Sans prendre, sans donner Comme ceux qui demandent Un peu d’argent et pas seulement pour boire Ça fait des jours que j’oublie de les voir J’aurais dû oser / jamais su oser J’aurais dû oser / jamais su oser C’est bien entendu / J’voudrais jamais plus Dire des j’aurais dû / Mais, c’est bien entendu Ça fait des siècles / Qu’on est ici Et c’est comme pas assez / Pour se connaître et se laisser aller Et un détail, j’ai pas un bail pour l’éternité Ça fait des siècles que j’aurais dû bouger J’aurais dû oser / jamais su oser J’aurais dû oser / jamais su oser
7.
Je pense tam-tam et soleil Danse, hamac, tequila Je pense au calme, au sommeil Silence, lune, je pense à toi Je pense la pluie, tes orteils Chance, guitare, chocolat Je pense tes yeux au réveil Mon corps entre tes bras Je pense la route en zigzag La nuit, les feux de joie Je pense à toutes ces vagues Qui tanguent loin de moi Je pense au temps qui me nargue Aux avions que je ne prends pas Je pense filer une bague À chacun de tes doigts À chacun de tes doigts Je pense la route en zigzag La nuit, les feux de joie Je pense à toutes ces vagues Qui tanguent loin de moi Je pense au temps qui me nargue Aux avions que je ne prends pas Je pense filer une bague À chacun de tes doigts À chacun de tes doigts Je pense tam-tam et soleil Je pense à toi Je pense à toi
8.
Il fait bon Le soleil est gratuit Les Dairy Queen sont ouverts Les bicycles sont partout dans la rue La musique sort par les fenêtres de chars Les Walkman, les boutiques et les magasins de disques Et les roues crissent sur le coin des boulevards C’est l’été C’est l’été En ville, en ville, en ville Dans les parcs on prend son carré de gazon On se fait bronzer, on se fait cruiser On fait des pique-niques sous les arbres Dans les ruelles on entend crier les cordes à linge Les enfants qui recommencent à jouer au hockey À la corde à danser, à l’élastique, au aki À la cachette barbecue Le monde étrenne leurs balcons Et leurs lunettes fumées Quand la chaleur est pesante On patauge dans des trous d’eau municipaux Ben collés, très collés Et quand il fait noir Les rues principales se réveillent Avec leurs spotlights lampadaires On se dessine des rêves en smog Jusqu’au matin C’est l’été C’est l’été En ville, ville, ville À Montréal C’est l’été, en ville
9.
Pas un sou sur moi – dans ma tête En combat, l’idée d’être quelqu’un Quand même Si l’enfance y fait pour beaucoup Voir grand, se projeter en avant Tout de même C’est ma nuit, c’est ma nuit À moi Mon indicible, mon manque Et l’ennui, c’est quand je n’en veux pas À tort et à raison Comme il est long Le chemin qui me mène à moi-même Tous ces détours qu’j’prends – peur de tout Pour des riens du tout et le faire Quand même C’est ma nuit, c’est ma nuit À moi Mon indicible, mon manque Et l’ennui, c’est quand je n’en veux pas Mon cœur, c’est une rivière Mes yeux, un feu Ton amour, c’est une forêt Un vent chaud sur ma nuit Sur ma vie C’est ma nuit à moi Mon indicible, mon manque Et l’ennui, c’est quand je n’en veux pas
10.
Comme une pluie fine Le bruit de mes origines Un matin dans mes ruines Illumine-moi Comme une pluie fine Comme des pas de ballerine Comme un tour de limousine Fascine-moi Comme une pluie fine Un peu d’encre de Chine De l’or Des lettrines Enlumine-moi Comme une pluie fine Tambourine Comme une pluie fine Pour que je m’incline Fais la discipline Monter l’adrénaline Domine-moi Comme une pluie fine Un coup de carabine La fumée des usines Assassine-moi Comme une pluie fine Tambourine Du bout des doigts Du bout des doigts Comme une pluie fine Tambourine Comme une pluie fine Comme une pluie fine Comme une pluie fine
11.
M’en aller Partir Dans ce train qui m’emmène Loin, jusqu’au bord de l’océan bleu L’océan Que nous regardions ensemble C’était l’été Dans un café bord de mer Hôtel Madison Et tu tenais ma main longtemps Je roule, je doute Ce train qui me porte encore On s’est donné rendez-vous Près d’une sirène à genoux Juste devant la villa La villa Candelaria C’est une douce folie D’hiver, dix-neuf heures vendredi Soleil triste Soleil Soleil, soleil d’Espagne Soleil triste Soleil Doux comme la soledad Par amour, par hasard Et ta peau contre ma peau Ces longues marches au bord de l’eau Et tes yeux qui disaient tout haut Fais-moi des vagues, emporte-moi Juste devant la villa La villa Candelaria Je t’attends, tu n’y seras pas Soleil triste Soleil Soleil, soleil d’Espagne Soleil triste Soleil Doux comme la soledad Et ta peau contre ma peau On s’est donné rendez-vous Près d’une sirène à genoux Juste devant la villa La villa Candelaria C’est une douce folie D’hiver, dix-neuf heures vendredi
12.
Un moment de grâce Où nos deux voix s’enlacent Autour d’un piano Avec le goût de l’eau Le monde a disparu Quand la porte s’est fermée Et nous voilà perdus, pour nous être cherchés Dans une petite pièce Avec rien qu’un piano Mais deux âmes qui se bercent Ne peuvent pas sonner faux Un moment de grâce Où nos deux voix s’enlacent Autour d’un piano Avec le goût de l’eau Nous nous improvisons Un concert de soirée Où nous balbutierons sur des mots empruntés Nos rêves inassouvis et nos amours blessées Puis, lorsque tu souris Tes espoirs ravivés Un moment de grâce Où nos deux voix s’enlacent Autour d’un piano Avec le goût de l’eau Tu as le cœur à vif Moi, je l’ai en tourment Tu joues le rôle d’esquif Moi, celui d’océan Ta voix est embuée Et mes mains sont si moites Je voudrais te bercer De mes notes maladroites Puis le temps, subitement Revenu Averti que la vie Continue
13.
Sur une plaque minéralogique Ces trois mots que jamais je n’oublierai « Je me souviens » Dans une symphonie fantastique Ces trois notes que jamais je n’oublierai Si, do, ré Dans une partie de cartes épique Ces trois as que jamais je n’oublierai Cœur, pique et cœur Au cœur d’une nuit tiède et biblique Trois désirs que jamais je n’oublierai Or, encens et myrrhe Souvenirs Souvenirs de trois Souvenirs Dans un charmant jardin britannique Ces trois fleurs que jamais je n’oublierai Forget-me-not Dans une épopée mythologique Ces trois grâces que jamais je n’oublierai Toi, moi, nous Avant cette tragédie antique Ces trois coups que jamais je n’oublierai Un, deux, trois Souvenirs Souvenirs de toi Souvenirs Dans ce petit mot si laconique Ces trois mots que jamais je n’oublierai « Je m’en vais » Au dos d’une épreuve photographique Ces trois mots que jamais je n’oublierai « Je t’oublierai », « Je t’oublierai »

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released January 26, 2024

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Sylvie Paquette Montreal, Québec

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